Si c'était si facilement explicable, la Comco n'ouvrirait pas une enquête pour "prix surfait".Swissknife a écrit :Getaz-Sabag-Sanitas ont des expositions et tout le tremblement. Hornbach a moins de frais de fonctionnement à ce niveau. Alors oui, c'est parfois les mêmes produits, mais la différence est facilement explicable.
Personnellement j'ajouterais que Getaz peut se permettre des prix haut grâce à des clients captifs :La Commission de la concurrence (COMCO) vient d’annoncer aujourd’hui qu’elle a ouvert une enquête sur la branche sanitaire.
L’enquête est d’importance: elle concerne les dix principaux grossistes de la branche sanitaire et des salles de bains, ainsi que l’association faîtière, l’Union suisse des grossistes de la branche sanitaire (USGBS).
Des dénonciations ainsi qu’une observation du marché par la Comco, qui a relevé à la fois des prix uniformes et très élevés par rapport à l’étranger, ont poussé la commission à agir. Elles laissaient en effet penser que des ententes illicites ont eu lieu sur les prix et la répartition du territoire. Or, ces accords, s’ils sont établis, violent l’article 5, alinéa 3, de la loi sur les cartels.
Il est vrai que la branche est dans le collimateur de la COMCO depuis un bon bout de temps. En 2005-2006, déjà, la Commission avait mené une enquête qui n’avait abouti toutefois à aucune condamnation.
Cette fois, elle a mis le paquet contre le soupçonné «cartel des WC» en procédant à des perquisitions dans les cantons d’Argovie, de Berne, d’Uri, de Vaud et du Valais auprès de sept protagonistes visés par l’enquête.
Parmi elles, les sociétés Gétaz Romang, à Vevey (VD), Sabag, à Bienne (BE), et Bringhen, à Viège (VS). Objectif: trouver des indices, notamment des échanges de courriels, confirmant l’existence d’ententes. «Si nous pouvons prouver qu’il y a un cartel, les sanctions peuvent aller jusqu’à 10% du chiffre d’affaires des trois derniers exercices», nous a précisé Patrik Ducrey, directeur suppléant de la COMCO.
L’enquête, qui en est encore à son début, devrait durer environ dix-huit mois. Elle permettra d’établir notamment, si les soupçons se confirment, qui est impliqué et dans quelle proportion les prix sont surfaits en Suisse.
L’Europe, quant à elle, a déjà sévi. En 2010, elle a condamné 17 fabricants d’équipements pour salles de bains à une amende totale de plus de 600 millions d’euros. Selon l’enquête, l’entente durait depuis 1992 et avait été décidée au cours des réunions de 13 associations professionnelles nationales.
Sébastien Sautebin
Source : http://bonasavoir.ch/actu_online.php?of ... &id=914472
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