Messagepar Invité » mar. 14 févr. 2012 11:11
Une maison bien isolée perd peu de degrés en une nuit. Avec un chauffage au sol, l'inertie est encore plus marquée. Donc, baisser de 5 ou 6°C ne devrait pas porter à conséquence au niveau matériaux, à mon avis. N'ayant pas de thermostats, c'est ce que je fais (abaissement la nuit et la journée, sauf le week-end que la nuit). Les journées fortement ensoleillées, le gain solaire permet largement de compenser. Avec une PAC aérothermique, mon cas, le gain n'est pas flagrant en terme de coût (énergie moins chère la nuit, mais COP très dépendant de la temp. ext.). Avec du gaz, ce sera toujours du gain. Ce qui coûte, ce sont les démarrages trop fréquents et là, ils sont plutôt moins nombreux que s'il n'y avait pas d'abaissement. Avec une PAC aéro., c'est à nouveau moins évident.
Un point auquel il faut faire attention : Il ne faut pas que la température de l'eau baisse en dessous de celle de la pièce, sinon, on refroidit au lieu de chauffer. J'ai constaté ça en début de saison de chauffe. Avec les temp. ext. actuelles, la temp. de sortie de l'eau devrait être suffisamment élevée pour que même avec 6°C de moins elle reste en-dessus de la temp. des pièces. Mais, il faut faire gaffe si les températures remontent.
Les températures extérieures étant très en dessous de celles de l'année passée, année sans abaissement, la comparaison va être dure, mais si ça redevient "normal", je verrais si j'ai bien fait.