Forum romand de la Construction et de la Rénovation

Bonjour à tous,

Je dois revoir le chauffage de notre maison familiale de 4 appartements qui a déjà 40 ans. Il s’agit de remplacer une chaudière combinée chauffage / eau sanitaire à mazout de 38 KW contre un système à mazout actuel. La consommation de mazout est en moyenne de 7000 l/ an. La maison n’a pas bénéficié de travaux d’isolation excepté les fenêtres qui sont à double vitrages et les combles qui ont été isolées pour la création d’un appartement.

Un chauffagiste de la région m’a fait parvenir les 2 alternatives suivantes :
Première possibilité, une chaudière à condensation Buderus type GB125-35 avec un chauffe eau de 300 litres type Logalux LT 300. Cette chaudière a donc une puissance nominale de 35KW et comme alternative, une chaudière à condensation Vaillant type icoVIT exclusiv VKO 256/3-7 avec un chauffe eau de 400 litres uniSTOR VIH R 400. Cette chaudière, à 2 allures, a donc une puissance nominale de 25KW à l’allure 2.

Ma question de béotien est la suivante : « Comment, pour la même installation, le chauffagiste peut-il proposer 2 solutions de puissances si différentes, 35KW et 25KW ?
Est-ce logique et comment l’expliquer.

Je vous remercie par avance pour vos commentaires et éclaircissements.

Dommage de ne pas profiter pour changer d'énergie, en plus il y a des subventions pour ça....

En gros puissance de la chaudière en cas de remplacement, calcul basé sur la consommation.

En dessous de 800m avec ECS

P=conso en L /300 soit 7000/300=23,3kWh


Ensuite faut me communiquer la surface chauffée pour que je puisse vérifier la consommation surfacique de ton immeuble.

PFB

Merci pour ces retours,

La surface totale chauffée est de 266 m2.

ABU

Salut,

Ta surface chauffée induit une perte de 87W/m2, ce qui correspond à un immeuble à l'isolation désastreuse ou des locataires qui vivent en slip tout l'hiver. On compte 40-50W/m2 pour qqch juste isolé.

23,3kW/H c'est une puissance théorique et selon des conditions standards. Ces conditions varient selon l'altitude, le comportement des usagés, le vent, l'âge du capitaine, la techno de chauffage, etc,.... Et c'est pour une température minimale de -8°C.

En plus il faut tenir compte du rendement de l'installation et d'un facteur de charge, pour éviter que le berzingue fonctionne à 100%.

Je pourrais causer de mon exemple, mais la chaudière à bûches est qqch de pas très courant, de pas facile à comprendre (au début je craque une allumette la puissance est de 0,05W et enfin de distillation la chaudière pousse à 55'000W/h), en plus j'utilise un accumulateur et des panneaux solaires.

Par contre, ce qui est capital dans le cas d'un assainissement, c'est de virer toutes les casseroles possibles. Il faut des vannes thermostatiques, isoler les tuyaux qui transportent l'énergie (je perdais 4°C en moyenne soit 5% de pertes dans les tuyaux)....il faut corriger les erreurs, raccourcir les zigzags (60m de tuyaux inutiles chez moi), virer les ponts de froid, les trucs qui pissent les uns dans les autres. Ce boulot, il m'y a que l'utilisateur qui est capable de l'évaluer, tous les installateurs s'en contre-foutent comme de l'an 40... Au final j'ai baissé la consommation de ma maison sans toucher l'enveloppe d'environ une moitié soit de 6800L à 3800L

abu a écrit :le chauffagiste peut-il proposer 2 solutions de puissances si différentes, 35KW et 25KW ?
Est-ce logique et comment l’expliquer.

Le but du chauffagiste est de fourguer ce qu'il a et d'éviter les emmerdes pendant la période de garantie, ABSOLUEMENT rien d'autre ne l'intéresse. Si ton chauffagiste avait eu une 15kW ou une 50kW ce serait idem.

Les pires bras cassés dans la construction sont les chauffagistes, sorte d'eunuques décérébrés qui vont nous bousiller le climat à coup chauffage bien réglés. Quand je pense que dans mon village toutes les constructions ont une latitude d'économie de 50% et que tout le monde s'enfout, ça me rend dingue.

PFB