Messagepar quickborn » dim. 10 juil. 2011 09:30
Hello,
La question centrale est la suivante : arrives-tu aujourd'hui à placer l'argent que tu pourrais employer pour amortir ta dette à un taux supérieur au taux d'intérêt hypothécaire actuel (diminué de ton taux d'imposition marginal, comme les intérêt sont déductibles) ?
Me concernant j'avais une tranche de ma dette qui arrivait à échéance à fin juin et j'avais donc le choix de soit rembourser une partie, soit de le renouveler. Comme j'ai pu bloqué à 1.2 % sur 2 ans, j'ai choisi cela, comme - pour l'instant - j'arrive à obtenir un minimum garanti de 1 % avec mon épargne. Toutefois le fait de ne pas amortir ne me fait gagner qu'une centaine de francs par an...
Mais tu as raison il y a une sorte de biais en faveur de l'amortissement indirect, car comme je le mentionnais dans un précédent post, les bailleurs de fonds ne vont jamais conseiller aux preneurs de crédit de rembourser leur dette, car c'est en prêtant de l'argent qu'ils font du business ! Ce qui fait que toute personne qui va prendre des renseignements auprès d'une banque ou assurance va se voir systématiquement conseiller l'amortissement indirect (et la personne lambda qui n'est pas un spécialiste qui entend dire cela par tout le monde va se dire que cela doit certainement être une bonne chose).
De plus très souvent les conseillers vendent l'amortissement indirect comme un moyen d'économiser des impôts, ce qui est l'argument qui fait toujours mouche ! Toutefois ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c'est que la grosse économie d'impôts ne vient pas de l'amortissement, mais bien du fait de faire un 3ème pilier ou pas. Lorsque j'ai construit j'en était venu à la conclusion qu'il valait mieux amortir en direct et faire un 3ème pilier pour ma femme et moi, toutefois comme cela commencait à faire des montants qui devenaient un peu conséquent, j'ai choisi l'amortissement indirect, mais comme mentionné plus haut, cela me permet de faire des économies mais qui sont vraiment minimes.